• Le saviez-vous ?

    Comment bien choisir des collants pour homme ?

     

     Ce n'est pas une erreur, les hommes portent aujourd'hui des collants comme les femmes.

     Ils auraient tort de s'en priver, quand on sait qu'un collant est un barrage au froid et qu'il est souvent conseillé pour les problèmes circulatoires. Le plus difficile reste à l'avouer, car les a priori vont bon train. 

     

    L'usage du collant 

     

    Les hommes ont la possibilité comme les femmes de pouvoir acheter des collants. 

    Le collant pour son côté pratique et confortable prend toute sa place dans la garde-robe masculine. 

    Bien que ceux-là aient du mal à l'avouer, on rencontre parmi les hommes, des personnes dites très "machos" portant le collant.

     En effet, un motard mettra volontiers un collant sous son pantalon pour se protéger du froid. 

     

    Certaines professions confrontées aux intempéries obligent les gens à bien se protéger. 

    D'autres personnes souvent soumises à la position debout, nécessitent d'une paire de collants, pour être soulagées de douleurs circulatoires éventuelles. 

     

    Le site Strumpfversand.ch possède une large gamme de collants de marque pour hommes. 

    La "women dimension" est la paire de collant la plus appréciée des hommes, en lycra et sans démarcation.

     Il est constitué d'une large bande de confort souple et d'un gousset coton. 

    Le collant devient aussi un vêtement de sport que les athlètes apprécient pour son confort, appelé plus communément leggings. 

    Le site Inderwear.com propose ce style d'article pour effectuer du sport aisément. 

     

    Astuces 

    Pour bien choisir les collants, trois conseils sont à prendre en considération.

     Tout d'abord, il est essentiel de bien connaitre sa taille afin que le collant soit bien en place. 

    Aidez-vous du tableau de mesures au dos de l'emballage. 

    En effet ce tableau définira votre taille en fonction de votre poids et de votre stature. 

     

    La matière est aussi importante à choisir : 

    •Le mousse est une matière classique peu résistante, mais peu chère. 

    Il évite également d'avoir les jambes trop serrées. 

    •Le lycra beaucoup plus résistant, moins transparent, évite la sensation de froid. 

    Malgré son prix parfois élevé, il reste l'article le plus vendu. 

    La couleur est un élément de taille. 

    Les plus discrets sont les collants noirs qui passeront inaperçus sous un pantalon. 

    Vous pouvez jouer la fantaisie si vos collants restent en harmonie avec votre tenue. 

    Pour connaitre l'épaisseur de vos collants, il est bon de repérer le nombre de deniers inscrits sur la boite. 

    C'est lui qui vous indiquera la résistance du collant. 

    Plus le nombre est petit, plus le collant est fin, en sachant que l'échelle est de 8 à 100. 

    Pour choisir son collant médical en ligne, le site Bgmedical.fr vous propose sa gamme variée. 

     

  • petite histoire du vernis à ongle

     

    Le vernis à ongles, c'est le meilleur ami de la femme. Mais depuis ses origines, il a beaucoup évolué. Les ongles artificiels, en gel, la formulation des vernis, l'apparition de la tendance french manucure : on vous dit tout sur ces évolutions.

    1800 La mode est aux ongles courts, légèrement en forme d’amande. Ils sont de temps en temps colorés grâce à de l’huile rouge parfumée et la brillance est apportée en frottant les ongles avec de petits mouchoirs en cuir.

    1900 Les ongles sont coupés avec des ciseaux en métal, et limés avec des limes, en métal également. Pour leur donner un peu de brillance, les personnes de l’époque les coloraient légèrement avec une crème ou une poudre. On était déjà dans une logique de coloration de l’ongle, l’ancêtre de notre actuel vernis, car ces préparations étaient apposées avec un pinceau en poil de chameau, mais les colorations ne duraient que le temps d’une journée.

    1910 L’entreprise "Flowery Manicure Products" voit le jour à New York. Elle produit des limes à ongles métalliques, et invente entre autres la fameuse "Emery Board", cette lime en carton allongée, recouverte du rugueux papier émeri, incontournable de toute manucure aujourd’hui.

    1925 À cette époque, il est encore mal vu que les femmes arborent des couleurs voyantes en guise de manucure, la fameuse "étiquette". Un vernis rouge rosé transparent fait cependant son apparition sur le marché. On ne le porte qu’au milieu de l’ongle, la base et le bout des ongles restent naturels. Beatrice Kaye est responsable de la manucure au sein de MGM dans les années 20 et 30, et elle illustre la phase de la "manucure-lune". Les cuticules sont retirés, et l’ongle ainsi plus long est taillé en pointe. Le vernis est appliqué sauf à la base. Parfois, le bout de l’ongle n’est lui non plus pas vernis. 

    1930 Hollywood voit naître les étoiles légendaires du grand écran comme Jean Harlow, Gloria Swanson ou Rita Heyworth et celles-ci seront le moteur d’une nouvelle tendance : le vernis à ongles fait enfin son coming-out. Son look est de plus en plus travaillé, élégant, la "manucure-lune" est revisitée via des teintes de rouge plus prononcées. 

    1932 Charles Revson accompagné de son frère Joseph, chimiste, met au point avec l’aide de Charles Lachman un vernis à ongles à la couleur et la couvrance intenses. Il n’est pas fabriqué à partir de colorants mais d’une nouvelle technique de pigments, qui se dissout mieux et permet un plus grand choix de couleurs. La marque Revlon est ainsi née. La marque met au point des tonalités de rouge allant du rouge pâle au pourpre. La marque développe pour la 1ère fois dans les années 30 la tendance d’assortir rouge à lèvres et vernis à ongles.

    1940 Rita Hayworth met au point pour un tout nouveau look : ses longs ongles rouges sont limés en ovale et sont entièrement vernis. Fini la base de l’ongle naturelle! Des couleurs fortes font leur apparition dans les magasins, comme par exemple le "Schoolhouse Red" d‘Elisabeth Arden, qui coûtait autrefois 0,75 centimes. 

    1950 L’univers du vernis à ongles ne cesse de se parer de nouvelles couleurs, et les tendances en matière de manucure se succèdent: couleurs plus sombres, formes d’ongles pointues ou looks plus naturels aux couleurs nudes et formes ovales. Apparaissent aussi les premiers cours de manucure, prédécesseurs de nos salons d’onglerie actuels. La marque Revlon propose en ce sens un kit d’entraînement avec un équipement de base en vue de manucures professionnelles.

    1970 Le centenaire de l’ongle artificiel est définitivement amorcé. Les ongles en acrylique et en gel en sont désormais beaucoup plus souples et sont faciles à porter. Il devient difficile de pouvoir les distinguer des ongles naturels. La tendance est à l’ongle limé droit et la demande est belle et bien présente. Les techniques de manucure ne cessent de progresser et les ongles de plus en plus longs rencontrent une forte popularité. Aux États-Unis, ils sont même considérés comme sexy.

    1972 Apparition de vernis métalliques : bleu, vert… ils comportent des particules pailletées et dès leur entrée sur le marché, c’est le carton immédiat. Se développe ainsi la culture de couleurs plus osées pour mains et pieds en été.

    1980 L'acrylique cède son tour à la fibre de verre, qui s'impose comme LA technique du moment. Strass et autres accessoires font leur apparition également sur les manucures. Des concours de manucure sont organisés et le métier de manucure s'établit progressivement.

    1990 Cette nouvelle décennie s'annonce sous le signe de la créativité grâce à Margaret Astor, qui met au point un stylo de vernis. La marque Manhattan invente également le premier "vernis à ongles parfumé": plusieurs senteurs sont disponibles comme les fruits rouges, la vanille ou le lilas. 

    2000 C'est le boom de la french manucure. Elle s'impose comme une norme de par son rendu naturel et discret.

    2011 Alessandro, avec son Lac Sensation, lance le 1er vernis à ongles capable de tenir jusqu'à 3 semaines et ayant la même résistance qu'un gel UV. Il se pose comme un vernis standard et sèche en à peine 60 secondes sous une lampe UV.

     


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  • petite histoire du rouge à lèvre

     

    Le rouge à lèvres, tu connais probablement, mais savais-tu qu’il avait été inventé bien avant la naissance de Jésus Christ ? Virginie revient sur l’histoire du produit de beauté le plus vendu au monde.

    Dans le monde, 27 tubes de rouges à lèvres sont vendus chaque seconde. Si on fait un petit calcul, ça fait 850 millions de tubes achetés chaque année. En temps de crise, c’est d’ailleurs l’un des seuls produits de beauté dont les ventes augmentent. Bref, le rouge à lèvres est une valeur sûre.

    Si l’invention du rouge à lèvres solide date du Xème siècle, le port sur les lèvres d’un produit coloré remonte à la civilisation mésopotamienne. Les femmes se servaient alors d’un mélange à base de pierres semi-précieuses broyées pour colorer leur bouche.

    Dans l’Antiquité, on utilisait un mélange d’algues, d’iode et de brome pour teinter ses lèvres, ce qui donnait une jolie couleur entre le bordeaux et le pourpre mais surtout de nombreuses maladies. Dans un style moins dangereux mais plus Koh-Lanta, Cléopâtre appliquait sur ses lèvres un mélange d’insectes broyés.

    On doit au physicien et grand chirurgien arabe Aboulcassis l’invention du rouge à lèvres solide, au Xème siècle. Au même moment en Europe, l’utilisation du maquillage était bannie par l’Église.

    Le maquillage des lèvres redevient populaire au XVIe siècle, tout d’abord en Angleterre. À la cour d’Elizabeth I, on utilisait un mélange de cire d’abeille et de colorants naturels pour farder sa bouche.

    L’usage du rouge à lèvres et du maquillage en général ne redevient populaire qu’au XIXe siècle. La marque Guerlain commercialise ses premiers bâtons de rouge dans les années 1880. L’actrice Sarah Bernhardt participe largement à la popularisation du maquillage des lèvres en osant porter du rouge en public, ce qui ne se faisait pas du tout à cette époque. Le produit se présente alors dans des petits boîtiers en métal plus ou moins précieux.

    Le tube de rouge à lèvres comme on le connaît aujourd’hui apparaît en 1920 et est vite démocratisé par des marques comme Estée Lauder et Elizabeth Arden. Dans les années 30, Elizabeth Arden est la première à proposer des rouges de différentes couleurs.

    Pendant la Deuxième Guerre mondiale, le rouge à lèvres devient rare et est même vendu au marché noir car certains des ingrédients qui le composent sont indisponibles.

    Après la Seconde Guerre mondiale, le phénomène pin-up et les icônes d’Hollywood finissent de populariser le port du rouge à lèvres.

    Le rouge dit intransférable est créé par Hazel Bishop dans les années 1950.

    Les années 1970 voient l’apparition de rouges à lèvres dans des couleurs plus originales : bleu, vert, argenté… Le rouge à lèvres noir est très populaire dans les années 80.

    Depuis, le marché du rouge à lèvres ne cesse de se développer : nouvelles textures, nouvelles couleurs, formules « intelligentes » qui s’adaptent à toutes les carnations… Notre bâton de rouge n’a pas fini de nous étonner !


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  • petite histoire du mascara

    c’est seulement en 1913 que l’on voit apparaître une texture crème noir pour maquiller les cils, l’ancêtre de notre mascara actuel.

    Pourquoi porte-t-on du mascara ? Pour ouvrir le regard, pour l’intensifier, parce qu’il termine le look, donne de l’intensité à un visage etc… 

     

    Petit historique du mascara…

     

    L’Egypte avant J-C

    Dans l’Egypte Antique, le maquillage des yeux concernait hommes et femmes sans distinction. Les yeux, considérés comme «la fenêtre vers l’âme», étaient fardés au crayon kajal noir et une pâte était appliquée sur les cils. Ce « masquage » permettait ainsi à l’âme d’être protégée contre les mauvais esprits et les énergies négatives. L’origine exacte du mascara reste inconnue, on lui trouve des racines supposées à la fois en espagnol («máscara» = masque), en italien («maschera» = masque) ou en portugais («máscara» =masque, «mascarra»= tache brune, suie).

    100 av. J-C

    Le maquillage au kajal est ensuite repris par les Babyloniens, les Grecs et les Romains. De longs cils sous la Rome Antique prévalait comme signe de chasteté : les femmes s’appliquaient au niveau des cils une pâte à base de pétales de roses brûlés, de noyaux de dattes et de suie, afin de rendre leur regard plus intense.

    900 apr. J-C

    L’écrivain kurde Ziryab ouvre dans l’ancienne Perse un institut de beauté spécialisé en mascara. Des cours sont dispensés sur comment l’appliquer correctement.

    19ème siècle

    Les femmes européennes prennent lentement (mais sûrement) goût à la cosmétique, et ce n’est qu’à l’ère victorienne que accessoires et autres crèmes connaissent un boom. A base de sureau, de jus de baies, de cendres, de suie, une mixture est obtenue puis ensuite chauffée, pour être appliquée sur les cils. Ces préparations ne sont pas vendues, et les femmes élaborent elles-mêmes à partir d’ingrédients qu’elles achètent.

    Le chimiste d’origine française, Eugene Rimmel, met au point en Angleterre un bloc noir auquel on frotte un pinceau humide qui teignait ensuite les cils. Ce produit rencontre un fort succès, et le nom «Rimmel» devient dans beaucoup de pays le synonyme de «mascara».

    1913

    Aux USA, le chimiste T.L. Williams met au point pour sa soeur Maybel ce qui sera désigné comme le premier mascara: une texture plutôt pâteuse à base de poussière de charbon et de vaseline. En 1915, Williams commercialise son produit sous le nom « Maybelline », qui n’est autre que la contraction entre le prénom de sa soeur, Maybel, et «Vaseline». Le produit est d’abord vendu par correspondance, et devant le succès grandissant, sera également disponible en point de vente à partir de 1932.

    Comment était l’ancêtre de notre mascara actuel? Sa tenue laissait à désirer, il coulait facilement et son application n’était pas des plus commodes. Durant les décennies à venir, nombre de marques se sont appliquées à optimiser ce produit emblématique du maquillage.

     

    Les années 20

    La demande explose durant les années 20. Grâce au cinéma, les acteurs deviennent des stars internationales, et les étoiles du grand écran symbolisent un idéal de beauté pour des millions de femmes et sont enviées pour leurs cils infinis et noirs. C’est le boom du maquillage de manière générale, il n’y pas que le mascara qui y connaît son heure de gloire. Mais si on se penche sur sa composition d’antan, bon nombres de consommatrices aujourd’hui frémiraient: térébenthine, aniline, et autre agent blanchissant sont fortement irritants pour les yeux et finissent par nuire à la vue.

    1935

    Une chanteuse autrichienne, Helene Winterstein-Kambersky, connaît bien les inconvénients liés au mascara de par son métier : celui-ci coule rapidement à cause de la chaleur des projecteurs. Elle parvient après d’innombrables essais et en combinant différents ingrédients à obtenir une composition crémeuse et waterproof, mais qui reste facile à démaquiller. Elle dépose un brevet en 1935 et lance en 1938 le 1er mascara waterproof du marché.

    1957

    Helena Rubinstein propose une version du mascara où la texture sort directement d’un tube pour être appliqué sur le pinceau.

    1960

    Maybelline a bien grandi depuis, et l’entreprise familiale s’est transformée en un grand groupe cosmétique américain. Fidèle à sa stratégie d’innovation, la marque lance le 1er mascara en flacon avec brosse intégrée. Le packaging du mascara moderne est né!

    1988

    C’est avec son mascara «No Color» que la marque Max Factor saura se démarquer: le 1er mascara incolore est né. Il est idéal pour les femmes qui ont déjà les cils fournis et qui souhaitent souligner la forme tout en restant sur un résultat naturel.

     

    Le mascara aujourd’hui

    L’offre en mascara est tellement vaste que l’on ne sait souvent pas vers quel type de produit se tourner. Devant une telle offre, les consommatrices sont devenues exigeantes, et les résultats attendus sont scrutés (voire critiqués dans certains cas). Le mascara idéal est aujourd’hui décrit comme apportant du volume, de l’épaisseur et offrant une belle courbe aux cils, tout en leur apportant des nutriments. Sa tenue doit aussi être à la hauteur, et doit partir facilement au démaquillage. Une seule solution pour tirer le jeu au clair: essayer soi-même!


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  • Le maquillage et son histoire au fil des siècles

     

    De tous temps, hommes et femmes ont cherché à sublimer leur beauté grâce à des produits cosmétiques. L'utilisation de maquillage remonte à la nuit des temps et il est probable que les hommes préhistoriques pratiquaient déjà la peinture corporelle. Nous vous proposons de retracer l’histoire du maquillage au fil des siècles.

     

    Une pratique millénaire

     

    L’usage du maquillage est une pratique plusieurs fois millénaire : si l’on en trouve les premières traces écrites dans la Bible, l’archéologie a permis de retrouver des accessoires et des cosmétiques remontant à 5000 ans avant JC. 

    3000 ans avant notre ère, les Egyptiens utilisaient déjà des onguents et des huiles parfumées et maquillaient leur visage et leur corps à l’aide de différents colorants : 

    - rouge à lèvres à base de rouge minéral 

    - khôl à base d'antimoine ou de suie sur les paupières supérieures et les cils 

    - coloration au henné sur les ongles. 

    On pense que cette pratique était à l’origine réservée aux prêtres lors de cérémonies avant de contribuer à la beauté des Egyptiennes telles que la reine Cléopâtre. 

     

    Le maquillage en Grèce et à Rome

     

    Ce sont les caravanes acheminant les épices et la soie en Europe qui ont fait connaître les produits de maquillage en Grèce et dans l'Empire romain. 

    Dans la Grèce antique, notamment à Athènes et Sparte, cette pratique était à l’origine interdite aux femmes respectables et réservée aux courtisanes. 

    Sous l'Empire romain, les patriciennes consacraient beaucoup de temps à leur toilette, leur coiffure et leur maquillage. Ovide a d’ailleurs écrit un traité à ce sujet dans lequel il donne aux coquettes de son temps de nombreux conseils et "recettes" de beauté. 

    Au Ier siècle, la mode voulait que l’on s’éclaircisse la peau avec de la céruse et de la craie, qu’on souligne le regard d’un trait de khôl et que l’on rehausse son teint et ses lèvres avec du rouge. 

     

    Evolution du maquillage en Europe

     

    Les Croisés ont rapporté le maquillage en Europe du Nord à partir du XIIème siècle. 

    Dès le XIIIème siècle, les nobles utilisaient du fond de teint, de la teinture pour les cheveux et du parfum. 

    A noter : à cette époque et jusqu’au début du XIXème siècle, les cosmétiques utilisés (notamment le blanc de céruse) sont des produits toxiques qui contiennent du plomb et du mercure. 

    A la Renaissance, l’idéal de beauté féminine consistait à avoir le teint diaphane, les lèvres, les joues et les Ongles rouges et les cheveux dorés. 

    Pour obtenir un blond vénitien, les femmes enduisaient leur chevelure d'un mélange de safran et de citron et exposaient leurs cheveux au soleil. 

    Par ailleurs, elles se poudraient le visage à la céruse et à l'ocre rouge et se teintaient les lèvres avec de la teinture de cochenille. 

    A partir du XVIIème siècle, l’usage du maquillage s’étend dans toutes les classes sociales. 

    Alors qu’au XVIIIème siècle, on abusait du rouge et on se fardait même pour dormir, le XIXème siècle est marqué par un certain retour au naturel. 

    L'industrialisation et les progrès scientifiques ont bouleversé le monde des cosmétiques au XXème et au XXIème siècles, avec notamment l’apparition de parfums de synthèse, de tensioactifs et de conservateurs. 

     


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  • HISTOIRE DU BIJOU

     

    Depuis la nuit des temps, l’homme arbore des bijoux. L’homme préhistorique portait les dents ou les griffes des animaux qu’il avait combattus et vaincus pour prouver sa force et sa vaillance.  Tout au long de l’histoire, pour affirmer son rang, sa puissance, sa lignée, il se pare de boucles d’oreilles, de colliers, de bagues. L’extravagant Henri III portait des boucles d’oreilles chamarrées aux multiples pierres précieuses. 

    Le bijou à cette époque était essentiellement masculin et il a fallu la ténacité d’Agnès Sorel, favorite de Charles VII, pour transformer l’attribut et l’apanage du pouvoir en ornement et accessoire de la beauté. Ses premières apparitions firent scandale : elle dévoilait sa poitrine (elle avait dit-on des seins superbes) ce qui ne choquait pas outre mesure, mais elle osait porter des bijoux, ce qui n’était absolument pas toléré. Son roi l’aimait et il créa une exception pour sa maîtresse.

    L’histoire tourmentée de la belle qui réveilla l’ardeur guerrière de son roi ne finit pas bien. Nous savons maintenant qu’elle est morte assassinée à 28 ans. Mais le bijou avait fait un pas énorme, de symbole de pouvoir, il était devenu ornement de la beauté.

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    Histoire des bijoux

      

    Préhistoire

     

    L’usage d’ornements corporels remonte à des temps très anciens. Véritable manifestation de la révolution symbolique, on estime que leur première présence remonte au temps des premiers graphismes. Les bijoux les plus anciens identifiés sont des coquillages percés qui dateraient d’environ 75 000 ans. Ces coquillages, découverts en Afrique du Sud, présentaient des perforations et des facettes d’usure, ce qui tente à prouver qu’ils furent bien portés. 

    Au niveau européen, les travaux de Yvette Taborin sont une référence. Grâce à l’analyse menée sur différentes parures, il semble que l’on puisse distinguer deux types : 

    Les parures issues de la collecte (L’intervention de l’homme se limite à l’apport de systèmes de suspension)

    Les parures inventées (L’intervention de l’homme modifie drastiquement le matériau d’origine) 

    A cette époque, les parures étaient principalement conçues à partir de coquillages et de dents d’animaux. En ce qui concerne ces dents animales, certaines études ont permis de constater une différence de corrélation entre la faune utilisée et leur milieu de vie naturel ; ce qui pourrait indiquer des échanges entre les peuples. En ce qui concerne les coquillages, les spécialistes constatent qu‘ils sont issus d’espèces vivantes, mais aussi de gisements fossiles. 

    A la préhistoire, les matériaux les plus utilisés pour la conception de parures étaient l’os, le bois, l’ivoire, ou encore les bois de cervidés. Et c’est seulement au néolithique que l’on voit apparaitre les premières utilisations de perles. Cependant, ceci ne correspondait pas à notre conception actuelle des perles dans le sens où elles étaient façonnées dans de nombreuses matières telles que le coquillage ou l’os. De plus, on distingue une diversification des objets d’ornements assemblés dans une multitude de formes.

      

    L’antiquité

    La véritable première révolution propre au domaine de la bijouterie eut lieu au début de l’antiquité qui fut marquée par l’apparition du métal. Avec la découverte de l’or, de nombreuses techniques d’orfèvrerie vont rapidement se développer telles que le filigrane, la granulation et l’emboutissage. Ceci va rendre possible le développement d’un nouveau type de parures de très grande qualité. 

    Suite à cela, un grand nombre de bijoutiers vont voir le jour au sein du bassin méditerranéen en ensuite migrer vers d’autres comptoirs commerciaux pour accroitre les échanges. Forts de leur expérience, ils emportent avec eux un savoir-faire et des techniques qui se perfectionneront au fur et à mesure de leur voyage. 

     

    De l’antiquité à aujourd’hui 

    En Europe, ce sont les Celtes qui seront les premiers reconnus pour la qualité de leurs parures et leurs bijoux. Bien présent dans l’inconscient collectif, les peuples précolombiens étaient culturellement attachés aux bijoux façonnés en or. 

    Les historiens ont constaté que la mode des bijoux est restée relativement inchangée pendant plusieurs siècles, souvent réservée à des usages codifiés. Avant la première guerre mondiale en France, les bijoutiers avaient l’habitude de sélectionner les pierres pour les bijoux et parures en fonction du rang du futur acquéreur. Et c’est grâce à la révolution industrielle que va véritablement se démocratiser le bijou. En effet, c’est la production en série qui va permettre de les rendre accessibles à tous. 

    Tournant dans l’histoire des bijoux, l’or est donné aux gouvernements pour participer à l’effort de guerre et les artisans sont réquisitionnés dans l’industrie des armes. On assiste à un changement de matières dans la création de bijoux qui sont alors faits de métaux moins nobles tels que le fer, le cuivre ou l’aluminium. De plus, c’est aussi avec l’épanouissement de la femme dans la société que de nouvelles tendances plus stylisées vont émergées. L’alliance de nouveaux matériaux et de plus anciens donne naissance à des bijoux fantaisie, désormais considérés comme des créations à part entière. 

    La Seconde Guerre mondiale aura aussi un fort impact sur l’industrie joaillière lors de laquelle on constate de nouveau une recrudescence des bijoux simples. Heureusement, les bijoux reprendront rapidement leur place avec la fin de cette période de l’histoire. 

    Depuis le milieu de XXe siècle, trois secteurs se sont différenciés : 

    La joaillerie qui fabrique des pièces dans des métaux précieux en série limitée

    La bijouterie fantaisie qui produit de nombreuses pièces en série, utilisant souvent des matériaux innovants comme le plastique.

    La bijouterie artisanale qui fabrique des pièces uniques en série limitée


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  • petite histoire du legging:

     

    Comme pas mal de mots du même suffixe, on pense à tort que « leggings » vient de l’anglais leg : jambe, et donc legging = truc qu’on met sur les jambes (ou jamberie pour les puristes).

    Bref on ne savait pas trop comment appeler ce vêtement - qui s’appelait prosaïquement « caleçon long » - jusqu’au jour où un génie du marketing a décidé que cette appellation ferait sans doute plus dans le coup, plus jeuns !

    Il a surtout évité de dire que le mot est en fait formé de deux mots bien français : laids et ging (onomatopée imitant le son du vêtement sus-cité quand il se tirebouchonne sur les chevilles).

    Cette précision étymologique permet de comprendre que le mot « legging » désigne une nuisance visuelle d’ordre vestimentaire.

     

     Un peu d’histoire :

     

    L’origine de ce vêtement remonte à… trèèès trèèèès longtemps. Les femmes ayant toujours été contraintes de porter des robes, elles ont très vite constaté que même longues, les robes ne tenaient pas les jambes au chaud (ni l’entrejambe d’ailleurs).

    Donc pour remédier à ce problème, Léonard de Vinci eut l’idée, bien avant Dim, de créer les collants. Mais à cette époque là, les machines n’étant pas assez précises pour fabriquer un vêtement qui épouserait la forme du pied, il a donc été décidé de couper les collants au niveau de la cheville. Le laid ging était né !

    Pendant des siècles, les femmes se sont ingéniées à dissimuler cet affreux vêtement sous des robes somptueuses pour faire croire aux hommes qu’ils y trouveraient quelque chose d’infiniment plus sexy. Le port du laid ging était plutôt considéré comme une pratique honteuse mais nécessaire (un peu comme la pratique du vidage instantané d’estomac en cas de gastro-entérite).

    Le subterfuge a opéré pendant des siècles sans que quiconque ne se sente dans l’obligation d’en parler.

    Et voilà que vers 1853, un terrible cowboy, dont les aventures sont relatées dans le l’inoubliable film « On l’appelle Trinita », décide de se servir de laid gings comme pyjama. Il lança une mode qui devait durer plus d’un siècle… jusqu’aux années 80 !

    En 1982 donc, d’éminentes penseuses modernes telles que Kim Wilde ou Lio ont décidé de faire de cet accoutrement un accessoire de mode visible. Croyez-le ou non, ça a marché ! C’est vrai qu’en ce temps-là Robert Smith venait d’ouvrir un salon de coiffure et les chanteurs de Partenaire Particulier publiaient leur premier recueil de poésie lyrique… ça donne une idée du bon goût de l’époque.

     

    Vers les années du disco:

     Laqué noir pour les amatrices de disco, il se portait avec notamment un grand T-shirt avec l’effigie de mickey. Les trottoirs du Bd St. Michel en regorgeaient. Hyper confortable, (on n’avait jamais connu un truc pareil avant), pas cher, (forcément en taille unique, ça simplifie la production et donc le coût), sobre (pour les modeuses, il était forcément noir), on l’adopte immédiatement et pour longtemps. Il se retrouve dans l’armoire de tout le monde : riches, pauvres, petits, grands, branchés, débranchés

    Victime de son succès inter-générationnel, il connaît cependant une lente descente aux enfers. Il se retrouve au fil des années suspendu à tous les vents dans les marchés de bourgades. Fabriqué en Chine, dans une matière pas terrible, un imprimé douteux, il a vite poché aux genoux, exposé les gros derrières et sonné le glas de l’élégance dans la France entière !

     

    Moralité de cette histoire : en mode, il n’y a pas de vérité. Ce que tu as détesté hier, demain tu adoreras, et vice et versa.


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  • Une petite histoire du bas nylon

     

    Le bas nylon : histoire d'une invention

    Cela fait plus de soixante-dix ans que le bas nylon met en valeur les jambes des femmes. 

    Le nylon : une matière révolutionnaire

    Le nylon a été inventé en 1935 par l'Américain Wallace Carothers, un chimiste de la firme DuPont de Nemours. Cette fibre légère, souple et d’une solidité à toute épreuve allait révolutionner l'univers de la lingerie… 

    Mais avant d’entrer dans la garde-robe des femmes, cette matière synthétique de type polyamide a d’abord été utilisée pour fabriquer… des brosses à dents ! 

    Il a fallu attendre 1939 pour que soient commercialisés les premiers bas nylon, alors vendus sous le nom de "bas en soie synthétique"

    Le succès immédiat du bas nylon

    Bien qu’à l’époque les bas nylon soient fabriqués uniquement en beige, ils ont rencontré un succès immédiat auprès de la clientèle féminine. 

    Il faut dire que les bas en nylon étaient censés ne plus filer et représentaient un progrès considérable par rapport aux modèles précédents. Le nylon a en effet remplacé la rayonne, une matière semi-opaque qui était une imitation plutôt grossière de la soie. 

    Fin, léger et solide le nylon a suscité un véritable engouement puisque 64 millions de paires de bas ont été vendues dès la première année aux Etats-Unis ! 

     

    Gloire et déclin du bas nylon

    Pendant la Seconde guerre mondiale, les fabricants de bas ont dû faire face à une pénurie de nylon, cette matière étant alors utilisée pour fabriquer des parachutes et des pneus de bombardiers. 

    Mais cela n’a pas remis en cause l’engouement des femmes pour cet accessoire. Au contraire, dès 1945, les Européennes découvrent à leur tour le bas nylon et l’adoptent. 

    Associé au porte-jarretelles, cet accessoire devient une arme de séduction incontournable. 

    Dans les années 1960, l’invention du bas sans couture le rend plus confortable. Le premier bas sans couture a été lancé en 1961 par Bernard Giberstein, fondateur de la société des "Bas Dimanche", qui deviendra Dim en 1962. 

    Par la suite, l'arrivée de la mini jupe a fait préférer aux femmes le port du collant et le pantalon a sonné le glas de cet accessoire dans la vie quotidienne. 

    Pourtant, le bas nylon est toujours synonyme de glamour et la mode des accessoires vintage pourrait bien le remettre au goût du jour… 

     


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  • histoire de la petite culotte

     

    L'histoire de la culotte se confond avec celle du pantalon et elle se porte successivement dessous et dessus les vêtements et les transformations majeures qu'elles subira se limiteront surtout à la longueur des jambes. 

    Sous l'Ancien Régime, et jusqu'au début du xIxe siècle, la culotte est un vêtement d'homme des classes aisées. 

    Au xvIIIe siècle, chez les hommes, elle descend alors jusqu'aux genoux, et se porte avec des bas puis va s'allonger jusqu'aux chevilles jusqu'au xIxe siècle où son usage se généralise. 

    De nombreuses unités d’infanterie ont une culotte dans leur uniforme au xvIIIe siècle.

    Au début xxe siècle, le mot culotte ayant été complètement remplacé par celui de pantalon, il est utilisé en même temps que caleçon pour désigner le sous-vêtement. 

    Dans la deuxième moitié du xxe siècle, en France, c'est le terme slip qui devient en usage pour désigner les culottes d'homme ajustées qui ne sont pas des caleçons.

     

    Types de culotte pour femme vues de derrière.

    Chez la femme, la première apparition de la culotte tient au pantalon de coton que les petites filles portaient jadis sous leur robe ; ce dernier fut ensuite imposé aux femmes dans une version raccourcie par les hygiénistes qui refusaient de voir une femme sans sous-vêtement intime. 

    D'abord rose ou blanche, la culotte féminine fut ensuite noire pour les femmes honnêtes du début du xxe siècle à la Première Guerre mondiale ; noir qui devient après les années 1940, le symbole de la lascivité.

    Au xvIIIe  siècle, le port d'un caleçon avait été imposé par une ordonnance du lieutenant de police aux filles de l'opéra lors de leurs représentations, pour une question de décence.

    Depuis les années 1960, la culotte pour femme n'est plus un caleçon ; utilisant les nouveaux textiles synthétiques et des couleurs variées


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  • petite histoire de la jupe

     

     

    Quand tu vas balayant l’air de ta large jupe,

    Tu fais l’effet d’un beau vaisseau qui prend le large,

    Chargée de toile, et va roulant suivant un rythme doux, et paresseux, et lent.

    Baudelaire "Le beau navire" – Les fleurs du mal.

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    La Jupe est un vêtement mixte  qui a su traverser l’histoire sans jamais se démoder.  Vêtement fixé au niveau des hanches ou de la taille, elle couvre ainsi en totalité ou en partie le bas du corps sans division pour chaque jambe.

    Selon les cultures la jupe est préférentiellement portée soit par les hommes (kilt, sarong) ou par les femmes ce qui de nos jours est le plus courant. C’est depuis 1672 que le vêtement est considéré comme quasiment exclusivement féminin.

    Dans l’antiquité, sur le pourtour méditerranéen, Romains & Grecs portaient des habits semblables à des jupes tels la tunique et la toge pour les hommes ou le peplos et le chiton pour les femmes.

    Les jupes s’immiscent également chez les Egyptien (pagne pour les hommes), drapée autour des hanches elles sont conçues en lin, se calquant idéalement au climat fluctuant.

    Au Moyen Âge, la tunique continue d’être portée. C’est vers l’an mille, à la fin du moyen âge que les nobles abandonnèrent la tunique courte pour des vêtements plus longs. Vêtements masculins et féminins étaient alors très similaires. Cependant la jupe féminine ne devait pas laisser entrevoir les pieds.  Vont apparaître également pendant cette période les premiers pantalons utilisés exclusivement par les hommes qui les portaient sous leurs lourdes armures rigides. De cette époque arrivera, encore que bien plus tard, la démarcation pantalons pour les hommes et jupes pour les femmes, mais le port de la jupe au masculin perdurera au moins jusqu’au XVIIIe siècle et l’avènement de l’époque industrielle.

    Au XIVème siècle, la tunique pour homme commença à nouveau à se raccourcir tandis que les femmes conservaient de longues robes.

    C’est à partir du XVIème siècle  que les tuniques courtes et les collants pour homme se muèrent progressivement en culotte, haut de chausse et pantalon, définissant par opposition la jupe comme vêtement typiquement féminin.

    Au cours du XIXeme siècle, la jupe, assez étroite de départ prit de l’ampleur et atteignit une taille spectaculaire dans les années 1860 avec la jupe à crinoline.

    Pour info cette crinoline fut remplacée par la tournure en 1870 rendant la jupe moins imposante. Cette tournure fut elle-même remplacée par des jupons rigides dans les années 1880

    Au cours des années 1910, la jupe féminine commença pour la première fois depuis des siècles à se raccourcir et sa taille varia grandement au cours des décennies suivantes.

    1910-1920/1920-1930/1930-1940/1950-1960

    Le Années folles voient la disparition du corset. Chez les sportives, la jupe courte fait son grand retour: la Française Suzanne Lenglen abandonne le costume usuel de tennis qu’elle porte encore à l’occasion des Jeux olympiques d’été de 1920 pour une robe signée Jean Patou à partir de 1921.

    C’est ensuite le patinage artistique, aux Jeux olympiques d’hiver de 1928 à Saint-Moritz où la Norvégienne Sonja Henie, se présenta pour la première fois en jupe courte, et grâce à ses mouvements audacieux et libérés du port de la jupe longue fit sensation.

    C’est à Londres dans les années 60, qu’arrive la mini-jupe qui a révolutionné la mode en dévoilant les jambes des femmes. Deux noms, Mary Quant et André Courrèges, sont restés associés à cette création audacieuse, qui se porte aujourd’hui encore droite, entravée, évasée ou même plissée etc…

    En 1984, on assiste à une révolution vestimentaire, par Jean Paul Gaultier, les hommes se voient porter des jupes sur les podiums et la mode s’annonce unisexe.


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  • Histoire de la cravate

     

     

    La cravate était un attribut vestimentaire particulier d'un régiment de hussards croates créé sous Louis XIII, et dont l'uniforme comprenait une écharpe blanche dont la mode gagnera la cour de France. Ce régiment de cavalerie légère recevra de Louis XIV, en 1666, le nom de Royal-Cravates2. Il est aujourd'hui le 10e régiment de cuirassiers de l'armée française. Le mot cravate tire de là son origine, une déformation du mot croate.

     

    La mode du port de la cravate en Europe paraît débuter au XVIIe siècle. Elle commence alors à remplacer les jabots de dentelle, qui eux-mêmes avaient supplanté les fraises, plus encombrantes et certainement moins confortables. La cravate est alors généralement une large bande de coton ou de lin, décorée de dentelles. Cette bande est enroulée autour du cou et nouée sur le devant en laissant pendre les deux extrémités.

     

    Sous Louis XIV, on commence à agrémenter ce nœud de rubans multicolores. C'est également le Roi Soleil qui crée la « fonction » de « cravatier ». Celui-ci dépend du « Grand Maître de la Garde Robe » dont la charge a été créée en 1669. Le cravatier appartient donc aux services de la chambre du roi et a le statut d'écuyer. Sa fonction est alors de choisir et d'ajuster la cravate du roi, mais également les boutons de manchette et les diamants.

     

    Vers la fin du XVIIe siècle, c'est au tour de la cravate dite Steinkerque de faire son entrée. Elle apparut lors de la bataille des Flandres du même nom. C'est une cravate au nœud simple dont on passe l'un des pans dans la boutonnière. Celle-ci disparaît au début du XVIIIe siècle pour faire place à de nouvelles modes, notamment le « stock ». Cette dernière est modifiée vers la fin du XVIIIe siècle par l'ajout d'un ruban noir entourant le cou et maintenant les cheveux derrière la tête. Cette cravate est la plus connue de ce siècle, et on la retrouve d'ailleurs dans bon nombre de reconstitutions historiques de l'époque.

     

    Malgré quelques débats houleux sur la place sociale de cet accessoire, la Révolution française ne viendra pas à bout de la cravate, bien au contraire. Alors que les Français s'essaient à une cravate très bouffante, dite à la Garat, du nom du comédien l'ayant popularisée, les Britanniques ne jurent que par la cravate blanche aux nœuds complexes, à l'instar de Brummell, grand dandy de son époque. Ce type de cravate, de couleur noire, devient alors à la mode en France.

     

    Peu de temps après, face à la difficulté de nouer ce genre d'accessoires (la plupart étant d'ailleurs vendus déjà montés), apparaît la cravate « Régate » qui est véritablement l'ancêtre de notre cravate actuelle. C'est d'ailleurs au même moment qu'apparaît le nœud papillon moderne. Le cravatier new-yorkais Langdorf aura l'idée en 1924 de la couper en diagonale et de l'assembler en trois parties pour en simplifier l'usage. Une invention de taille qui viendra donner à la cravate son aspect actuel.

     

    La cravate aujourd’hui

     

    Au fil des siècles, la cravate a évolué en suivant les codes de la mode. Pour preuve, entre les années 1960 et le début des années 1980, la largeur de la cravate a augmenté de 14 centimètres. Ces cravates extra larges accessoirisaient très bien les pantalons "pattes d'éléphant" et les chemises à col "pelle à tarte" des années disco. Pendant la décennie suivante (années 1980) la cravate fine, également appelée « slim », la cravate tricot (appelée aussi cravate en tricot de laine) ou la cravate en cuir connaissent leurs heures de gloire.

     

    Accessoire masculin elle s'est par la suite déclinée en un accessoire féminin, mais demeure, dans cet usage, assez marginale.

     

    Aujourd’hui la cravate « standard » varie entre 7,5 cm et 8,5 cm de largeur sauf pour la « slim fit » des années 1960 qui fait son grand retour avec une largeur de 5 à 7 cm.

     

    Accessoire usuel de la mode, la plupart des maisons de mode masculine en réalisent. Elle concurrence le nœud-papillon comme accessoire du costume pour les grandes occasions et reste un élément de la tenue habituelle voire de la tenue règlementaire de certaines professions. Certains la considèrent cependant comme un accessoire trop sérieux, symbole du conformisme, surtout depuis les années 1980. Face à ce sentiment, une mode venue des États-Unis, autorise les cadres à ne pas porter la cravate le vendredi, veille du week-end. C'est le Friday Wear, ou Casual Friday.

     

    En Allemagne, la cravate portée dans le cadre professionnel indique souvent les orientations politiques du porteur, sauf dans le cas d'un uniforme (comme celui des policiers).

     


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