• Enfants transgenre

    L'enfant transgenre

     

    Il existe des fois où l’enfant refuse catégoriquement de s’associer à l’identité sexuelle (fille ou garçon) qui correspond à son sexe anatomique (vulve, pénis). Ce refus n’est pas passager et persiste en grandissant. L’enfant rejette tout ce qui peut représenter son propre sexe et s’associe à ce qui représente l’autre sexe. D’autres fois, il peut aussi s’associer à des représentations qui réfèrent à un peu des deux sexes (les vêtements, la coupe de cheveux, les comportements, les activités, les jouets), l’identité de genre n’étant pas binaire mais bien située sur un continuum à l’intérieur duquel d’innombrables combinaisons d’expressions à la fois masculines et féminines peuvent se marier. Les recherches, quoique de plus en plus nombreuses, demeurent insuffisantes pour bien comprendre le développement identitaire des personnes qui expriment leur identité de genre de façon créative, indépendamment de la définition de leur sexe anatomique. On sait cependant que l’identité de genre ne se définit pas en se référant à l’anatomie d’une personne. Pour la majorité, l’identité de genre correspond au sexe anatomique. On utilise le terme « transgenre » pour désigner ce qui, en fait, pourrait être un troisième genre.

     

    Un enfant ne choisit pas d’être transgenre; il s’aperçoit graduellement qu’il est différent des enfants de son entourage et apporte cette conviction avec lui à l’adolescence.

     

    Le rôle du parent est capital pour le bien-être de l’enfant. En grandissant, les enfants transgenres vivent du rejet et son plus souvent victimes d’intimidation, de stigmatisation et d’isolement social.

     

    Il est conseillé de consulter un spécialiste lorsque l’enfant persiste à s’ancrer dans au moins un des quatre comportements suivants :

    Adopte des attitudes, des rôles et des comportements qui n’appartiennent pas à son identité de genre.

    Nie de façon absolue la nature de son sexe.

    Est convaincu d’appartenir à l’autre sexe.

    S’imagine dans l’avenir en ayant le sexe qui n’est pas le sien.

     

    Un conseil : Ce n’est pas parce qu’une personne porte un titre de spécialiste ou de thérapeute (ex. : sexologue, psychologue, médecin, etc.) qu’elle est systématiquement spécialisée pour les enfants ET qu’elle a les compétences pour travailler avec les enfants transgenres. Si vous cherchez un spécialiste pour votre enfant, assurez-vous qu’il comprend la dynamique de l’enfant transgenre et que sa démarche de travail n’a pas comme but de convaincre votre enfant de correspondre à son sexe anatomique ou à « corriger » les comportements qui ne cadrent pas avec les normes sociales actuelles. Ce professionnel doit plutôt outiller votre enfant à faire face aux préjugés et à l’intolérance de la société ET considérer le bien-être de tous les membres de la famille.

     

    Si tous les enfants de la Terre se sentent aimés et acceptés pour ce qu’ils sont, le monde sera beaucoup plus léger et en paix!