• Cyberintimidation dénoncée: «Vous devriez vous lobotomiser avec un Magnum»

     


    Propos haineux, insultes, incitation à la violence ou au suicide, la militante Sophie Labelle dénonce la cyberintimidation dont sont victimes beaucoup de personnes trans qui prennent la parole sur le web.

    La semaine dernière, Rachel Bryk, une jeune programmeuse américaine trans très en vue, s’est suicidée après avoir subi des attaques transphobes sur internet. Certaines l’encourageaient à se suicider. Elle avait aussi des douleurs physiques dues à des maladies chroniques.

    «Ça me touche très personnellement, étant quotidiennement la cible de cyberintimidateurs qui ne font pas dans la dentelle», a indiqué à Métro Sophie Labelle, enseignante au primaire et auteure d’une bande dessinée en ligne traitant d’enjeux trans qui remporte du succès dans plusieurs pays et en plusieurs langues.
    à lire sur: http://journalmetro.com/actualites/national/767257/cyberintimidation-denoncee-vous-devriez-vous-lobotomiser-avec-un-magnum/

     


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  • Campagne d’affichage 2015 contre l’homophobie et la transphobie

     


    Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie du 17 mai, la Ville de Genève, à travers son service Agenda 21-Ville Durable, propose une campagne d’affichage contre l’homophobie et la transphobie. La campagne vise à sensibiliser les Genevoises et les Genevois à l’homophobie et la transphobie, en mettant en avant le travail d’associations locales.

    En 2014, la Ville de Genève s’est ainsi associée avec la Fédération genevoise des associations LGBT, LWork et Network, pour une campagne axée sur le monde du travail: http://www.ville-geneve.ch/17mai

    Cette année, la campagne met l’accent sur les jeunes LGBT, l’homophobie et la transphobie que tout.e jeune peut subir (à cause de son orientation sexuelle réelle ou perçue et/ou de son identité de genre) et les ressources à disposition pour lutter contre ces discriminations. Les affiches seront visibles dans les rues de la Ville du 11 au 27 mai.

    à lire sur: http://www.dialogai.org/actualites/2015/05/campagne-daffichage-2015-contre-lhomophobie-et-la-transphobie/

     


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  • Face aux humiliations et aux discriminations, la vie de personnes trans en France


    par Alexandre-Reza Kokabi 24 novembre 2016


    Taboue et souvent fantasmée, la question de la « transidentité » bouleverse la vision binaire et traditionnelle du genre et des identités sexuelles. En France, la vie des personnes trans se heurte à des difficultés au quotidien. Violences et humiliations dans l’espace public, discrimination à l’emploi et dans les entreprises, voyeurisme des médias, obstacles juridiques au changement d’état civil... Rencontre avec Jules, Laure et William, qui mesurent le chemin qui reste à parcourir pour qu’elles et ils puissent évoluer dans une société qui leur laisse une place à part entière.

    Mi-octobre, dans un bar parisien du 3ème arrondissement de Paris, à quelques encablures de Châtelet, une joyeuse troupe s’active à la préparation de banderoles. La 20ème édition d’Existrans, la marche pour la visibilité des personnes trans et de leurs droits, a lieu le lendemain. Derrière son comptoir, Jules [1], gérant du bistrot et très impliqué dans la conception des slogans, met la main à la peinture, à coup de « le genre ça se construit, le corps aussi », ou encore « mon sexe ne fait pas mon genre ». Il explique : « Le genre est une identité sociale, elle n’est pas liée aux organes génitaux. C’est le fait de se sentir homme, femme, les deux, ou aucun des deux. ».

    Le problème, estime Jules, « c’est quand les gens sont forcés de se conformer à une identité attendue socialement en fonction de leur sexe, et qui ne leur convient pas ».
    Il est très difficile d’évaluer le nombre de personnes concernées. Les estimations sont très imprécises et probablement sous-évaluées : quelques milliers en France selon la Haute autorité de santé, alors que l’Angleterre en compterait 300 000 pour une population similaire [2]. Peu de données existent. Notamment car il n’y a pas de « parcours type » de personnes trans : certaines prennent des hormones, d’autres non, certains se font opérer, d’autres pas. Le terme « transsexuel », très répandu, est d’ailleurs jugé obsolète par les personnes trans : il est question pour eux avant tout de genre et non de sexe. Le terme « transidentité » leur semble donc plus respectueux [3].

    Ce vendredi soir, William a quitté le travail plus tôt qu’à l’accoutumée. Cravate nouée autour du cou, il s’est assis dos à la lumière tamisée qui baigne le lieu, et face à la baie vitrée, d’où l’on aperçoit des passants pressés par une pluie battante. Munie d’un feutre, sa main ondule pour révéler ces mots, sur son bout de carton : « J’ai fini par accepter que le genre soit plus complexe que ce qu’en disait mon éducation ». « En écrivant cela, je pense surtout à l’école, à mes parents, aux médias, précise le trentenaire. On nous rabâche qu’un garçon c’est ci, qu’une fille c’est ça. Que les jouets sont roses pour les unes, et devraient être bleus pour les autres. Un peu comme pour les orientations sexuelles. » Il marque un temps de pause. Reprend. « Le cheminement peut être long avant d’accepter qu’on ne corresponde pas aux "codes" qu’on nous a enseignés. Les normes nous aident à construire le monde, à poser des mots sur les choses. Mais on ne devrait pas se sentir prisonniers à cause d’elles. »
    « Une volonté de discriminer et d’humilier publiquement »

    Croisée au bar et retrouvée le lendemain à Belleville, à quelques minutes du départ d’Existrans en direction de Châtelet, Laure a entamé sa transition il y a deux ans. Elle déplore, dans la rue ou dans les transports, les insultes « transphobes » qu’elle subit « quasi-quotidiennement », les « mecs » mal inspirés qui se plaisent à l’appeler « bâtard », « pédé » ou « travelo ». « Je n’ai jamais vécu d’agression physique mais elles sont fréquentes, que ce soit pour les femmes ou les hommes trans. Et, même verbalement, ce sont des choses qui blessent profondément », glisse-t-elle.

    Karine Espineira, sociologue spécialisée dans le champ des études du genre, a relevé dans une enquête co-rédigée sur la transphobie, le caractère fréquemment public de ces actes. « Il y a une volonté de la part des gens de discriminer et d’humilier publiquement la personne, expose la chercheuse. Les transports en commun, pour ces personnes, c’est du pain béni. Dans le métro, elles y prennent un malin plaisir, et l’effet de foule fait que la personne qui discrimine se sent en sécurité. C’est terrible. »

    Il existe aussi une forme de « curiosité », plus pernicieuse, « moins directe mais pas moins fatigante à la longue », relève Laure. Elle se remémore les soirées, nombreuses, passées « à faire de la pédagogie, à expliquer ce qu’est une personne trans. J’ai l’impression d’avoir continuellement à me justifier d’être une femme trans, voire de devoir m’en excuser ». Idem devant les praticiens : « Ils ne sont pas formés aux questions trans, estime Jules. Souvent, je suis mon propre expert : aucun, par exemple, n’a d’information sur les effets des hormones sur le corps ! » Autre souci pour lui, les visites gynécologiques : « j’ai besoin d’aller chez le gynéco, et c’est super compliqué d’en trouver un qui m’accepte. Ce genre de choses fait que beaucoup de trans ne se font pas soigner correctement. Ça pose problème, notamment face au VIH : étant précarisées, les femmes trans n’ont pas accès à suffisamment de prévention, de matériel pour se protéger. »
    Une discrimination difficile à combattre

    Quid de l’emploi ? Laure peine à en décrocher un. « Je pense qu’il y a un climat général... et que moi aussi, sans que les gens soient toujours ouvertement transphobes devant moi, dans une certaine mesure j’en pâtis un peu. Il peut y avoir de la nervosité, de la crainte vis-à-vis de moi », estime-t-elle. William, lui, a été limogé après avoir fait son coming-out au travail. Il venait d’obtenir une prime et une augmentation, après une mission d’un an. « J’étais super content, se souvient-il. Quelques semaines plus tard, j’ai annoncé aux collègues que j’allais entamer ma transition. J’ai pensé que le moment était favorable. Presque tous mes collègues m’ont lancé des sourires bienveillants. J’ai même créé une adresse mail spécifique pour répondre aux questions qu’ils pouvaient se poser. »

    Mais William déchante rapidement. « Je n’ai pas reçu un seul mail. Le même mois, on m’a annoncé qu’on me limogeait. Je demandais juste à être jugé sur mes compétences, comme tout le monde. » Pour la chercheuse Karine Espineira, pour lutter contre ces abus, il faudrait inscrire la transphobie dans une loi ou un décret précis. « Il est difficile pour les victimes d’injustices, d’agressions, de les dénoncer si elles n’ont rien sur quoi s’appuyer. On peut mettre quelqu’un dehors pour tout un tas de raisons, si la transphobie n’existe pas de manière distincte et précise dans la loi, elle devient compliquée à combattre et cette situation rend les gens vulnérables. »
    « Médias : visibilité, pas voyeurisme »

    Autour des quelque 1 500 participants d’Existrans, des photographes et journalistes shootent, filment, et interviewent les protagonistes de la manifestation. Au cœur du cortège, Jules, le gérant de bar, porte un message qui leur est destiné : « Médias : visibilité, pas voyeurisme ». « Nos corps, nos parcours de vie, fascinent, explique-t-il. Et c’est souvent accompagné d’un fort voyeurisme. Ce qui intéresse, ce sont les choses croustillantes : les transformations physiques ou la réaction de nos parents face à nos coming-out, ou encore notre prénom d’avant ». Il a lui-même été contacté pour participer à une émission de télévision. « Ma vision de la transidentité, du féminisme, n’intéressait pas la journaliste. Je ne voulais pas qu’on verse dans le misérabilisme, je voulais parler politique. Du coup, elle n’a pas retenu mon témoignage. »


    « Une construction hégémonique s’est imposée dans les médias, appuie Karine Espineira. En schématisant, une personne trans, en télévision, c’est avant tout une femme trans, c’est-à-dire un homme qui devient femme. Ça introduit, dans l’idée du public, que les femmes trans sont très majoritaires, alors que ce n’est pas le cas », estime-t-elle, se basant sur les observations qu’elle a menées, notamment au sein des associations concernées. « Mais c’est plus spectaculaire, surtout dans une société patriarcale, de montrer un homme qui devient femme. » Pour la sociologue, les journalistes ne font pas assez confiance à leur lectorat. « Ils pensent montrer au public ce qu’il est apte à comprendre, ce qu’on lui expose depuis trente ans. Il y a chez certains médias une flemme au niveau du vocabulaire utilisé, de la représentation. Ils doivent faire l’effort d’interroger leurs pratiques et leur vision des personnes transgenre. » De même, pour Laure, le monde du cinéma participe à la construction d’une vision fantasmée des personnes trans. « Pour jouer un trans, on déguise toujours un homme en femme. Ce n’est pourtant pas sorcier de trouver des acteurs trans ! »
    Modification d’état civil : une démarche toujours compliquée

    Dans la lutte pour l’égalité des droits et en matière de représentation, la situation des trans en France est encore loin d’être satisfaisante. En 1992, déjà, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). En cause : les critères restrictifs imposés pour une modification d’état civil. Le projet de loi « Justice du XXIe siècle », adopté début octobre 2016 par l’Assemblée nationale, devait faciliter ce changement de sexe à l’état civil pour les personnes trans. Karine Espineira, Jules, Laure et William sont toutefois unanimes sur ce point : « déçus », « frustrés » et « dubitatifs » quant au réel intérêt de cette loi pour simplifier cette démarche et la vie des trans en France.


    « Je suis très critique sur ce projet de loi, souligne Karine Espineira. Cette proposition s’est dite « démédicalisée » mais ne l’est pas tant que cela. Elle reste aussi très judiciarisée : on voit qu’ici un juge a beaucoup de pouvoir d’appréciation sur une demande de changement d’état civil. Le législateur a peur de ces demandes. » Dans d’autres pays, comme en Irlande, en Colombie, en Argentine, à Malte ou encore au Canada, cette démarche est juste déclarative, relativement simple. « En France, c’est juste impensable, la société est tout le temps régie par le principe de précaution. On voit toujours de potentiels tricheurs. » La route est encore longue sur le chemin de l’acceptation de la non-binarité.

    Alexandre-Reza Kokabi (texte et photos)

    source: 
    Basta !

     


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  • Un vrai torchon de jeune journaliste

    Voilà ce que j'ai trouvé sur le net, j'ai souligné en rouge certaine phrase de cet article que j'ai rebaptisé "un vrai torchon"




    Le transsexualisme est un état où l’homme désire devenir une femme et inversement. Devenir transsexuel est un choix.

    Les transsexuels sont des homosexuels qui refusent leur orientation sexuelle. On commence par se travestir. Ensuite on change d’attitude, de prénom et enfin, certaines personnes vont même jusqu'à faire une opération chirurgicale afin de changer de sexe.

    Pour les transsexuels, le sexe qu’ils ont à la naissance est tout simplement une erreur et ne leur plaisent pas. Ils décident donc de se féminiser ou de se masculiniser. Les gens (dits "normaux") trouvent que cet acte est irrationnel. Les transsexuels sont donc rejetés par certains de leurs proches et de leurs amis. Mais aussi et surtout par la société ; il est parfois difficile pour un transsexuel de trouver (et de garder) un emploi car les gens font preuve de discrimination envers eux. Ce qui entraîne dans certains cas la transphobie.


    La transphobie est, comme son nom l’indique, un comportement qui consiste a avoir peur des transsexuels et donc à s’en méfier. Elle peut se manifester sous forme de violences physiques (agressions, viols, ou meurtres), ou par un comportement discriminatoire ou intolérant (discrimination à l'embauche, au logement, ou encore à l'accès aux traitements médicaux).

    Un transsexuel doit faire preuve de courage car il rencontre beaucoup de difficultés dans son quotidien, tant dans son entourage proche que dans sa vie professionnelle. Les gens se méfient d’eux car ils sont vus comme « bizarre » par la société dans laquelle ils vivent. Les gens ont peur d’être dupés, trompés par des personnes qu’il croyaient femme et qui se révèle être homme et inversement. On peut donc conclure que le transsexualisme est souvent associé à la transphobie

    Alors, vous en pensez quoi? J'aurai du mettre tout le texte en rouge, franchement c'est qui ce personnage qui ose écrire sur un sujet qu'il ne connait même pas?


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  • Les personnes trans, toujours victimes, toujours oubliées

    À la rentrée scolaire 2011, le débat public en France s'est focalisé sur l'enseignement de l'identité de genre aux élèves de 1ère. De nombreuses voix, pour la plupart conservatrices, se sont élevées pour s'opposer fermement à ce qui, pourtant, constitue une occasion remarquable de sensibiliser les jeunes Françaises et Français à la différence entre genre (son identité sexuelle) et sexe (son anatomie). Et donc, en écho, de lutter contre les violences dont peuvent être victimes les personnes trans, qu'elle soit transexuell ou transgenre, et qui peuvent détruire de nombreuses vies, comme le démontrent les témoignages reçus chaque année par SOS homophobie et l'Inter Trans'.

    La population trans est estimée à au moins 20.000 personnes en France. Mais elle subit toujours une violence inouïe, nourrie par l'ignorance, le déni, et la stigmatisation de toutes les personnes transidentitaires qui, chacune, sont autant de preuves vivantes que le genre ne peut se réduire au sexe d'une personne. Ainsi, si l'on cumule les témoignages reçus par nos deux associations, chaque semaine, en 2011, une personne trans se faisait agresser sur le territoire français. À chaque fois, ces personnes, victimes d'un acte transphobe (insulte, discrimination, rejet familial, agression physique, meurtre...), ont pris leur courage à deux mains pour témoigner de leur détresse.

    Mais combien de personnes trans sont en réalité victime de transphobie ? On ne saurait le dire. Les difficultés à obtenir des chiffres en matière de transidentité sont nombreuses. C'est encore plus difficile à savoir quand on entend tant de fois que l'acte de porter plainte auprès des autorités est douloureux et rarement mené à son terme. Les données dont nous disposons ne peuvent nous donner qu'une idée, non la réalité.

    Pourtant, les actions à la disposition des victimes ne manquent pas. En réalité, tous les moyens classiques que peuvent utiliser chaque citoyen-ne français-e pour se défendre existent. Mais si les victimes de transphobie ont des recours possibles, encore faut-il qu'elles trouvent le courage de faire potentiellement face à de nouvelles manifestations d'hostilité lors de leurs démarches, ce qui arrive dans la plupart des cas. Et qu'elles acceptent même que le fondement de l'attaque qu'elles ont subi ne soit pas reconnu. Car la transphobie n'est en effet pas un critère légal de discrimination ou d'aggravation de la peine prononcée suite à la commission d'une infraction. Une agression transphobe est considérée, aujourd'hui, aux yeux de la loi, comme n'importe quelle autre agression. Les personnes trans ne peuvent pas faire reconnaître la cause des violences subies, contrairement aux personnes victimes d'homophobie, de racisme, de sexisme ou d'antisémitisme.

    Si la transphobie est assimilée tantôt à l'homophobie, tantôt au sexisme,
     elle ne saurait pourtant se confondre avec ces deux formes de discrimination. Une agression transphobe n'est pas commise en raison du sexe ou de l'orientation sexuelle de la victime, mais bien en raison de son parcours trans identitaire, de son identité de genre particulière. La transphobie a bien un fondement et une existence propres. C'est pourquoi SOS homophobie et l'Inter Trans', comme beaucoup d'associations LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans), demandent aux responsables politiques et au Défenseur Des Droits à ce que l'identité de genre soit enfin reconnue comme dix-neuvième motif de discrimination dans nos textes de lois.

    La situation est encore plus regrettable lorsque 
    l'on pense que bien des actes transphobes seraient évités si le changement d'état civil était facilité. Il suffit d'un coup d'œil aux papiers d'identité d'une personne pour avoir connaissance de sa transidentité. Or l'acte discriminant le plus récurrent, mais aussi le plus blessant, reste en effet pour une personne trans de se voir appeler en référence à son genre "administratif" et non pas à son genre vécu et affiché. Aussi, si simplifier les conditions de changement d'état civil améliorerait évidemment la vie quotidienne des personnes trans, une telle adaptation du dispositif légal actuel (ou jurisprudentiel, devrait-on dire) permettrait surtout d'éviter un certain nombre d'actes hostiles à leur encontre.

    Qu'attend-on pour voir la sphère politique s'emparer de ce sujet
     et sortir de l'impasse et de l'arbitraire jurisprudentiel dans laquelle la France est enfermée depuis 1992 sur ce sujet ? Qu'attend-on pour voir appliquée la résolution 1728 (adoptée en avril 2010) du Conseil de l'Europe qui requiert un nouvel encadrement des conditions de rectification de l'état civil indépendamment des soins médicaux et donc sans obligation de stérilité ? Les personnes trans ont droit au respect de leur dignité et de la primauté de leur personne, à une protection réelle contre la discrimination et les violences, ainsi qu'à un parcours juridique visant à leur permettre de vivre leur vie et non à l'entraver.
    source:huffingtonpost.fr


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