• Transsexualité


    Samedi 21 Janvier 2017 à 12:37
    zephylyne

    Transsexualité

     

     
    Une personne transsexuelle est une personne qui s’estime appartenir à l’autre sexe sur les plans psychique, social et sexuel. En général, mais pas toujours, une personne transsexuelle voudra et pourra entamer un traitement destiné à modifier son sexe. 
    En fait, la transsexualité n’a rien à voir avec la sexualité mais tout à voir 
    avec le conflit (dysphorie de genre) entre le sexe biologique et l’identité de genre.

    La distinction par rapport aux personnes qui s’identifient comme travestis ou transgenristes est souvent assimilée à l’ «opposition totale» entre le sexe de naissance et l’identité de genre.

    Pour d’autres, la transsexualité est une non-identité et une phase transitoire entre l’un et l’autre sexe.

    La transsexualité compte parmi les expressions de genre possibles et s’accompagne parfois d’une profonde détresse psychique. Cette dernière peut aussi être liée à l’ignorance, aux préjugés et aux réactions générales de l’environnement social, ainsi qu’au stigmate culturel qui entoure le transgendérisme. 

    Quand le malaise vis-à-vis du corps prend le dessus, de nombreuses personnes transsexuelles trouvent une solution via son adaptation hormonale et/ou chirurgicale.

    Il n’existe aucune unanimité quant aux origines des troubles de l’identité de genre.

    Les facteurs les plus étu
    diés sont les facteurs parentaux/familiaux et biologiques, mais aujourd’hui, aucune étude biologique ou psychologique n’a offert une explication suffisante aux troubles de l’identité de genre.

    Le DSM III (1980) comporte une nouvelle catégorie de troubles, intitulée «Troubles psychosexuels», qui comprend notamment les «Trouble de l’identité sexuelle». 

    Dans le DSM III-R (1987), la catégorie de troubles libellée «Troubles psychosexuels» est entièrement supprimée. Bon nombre des troubles qui y étaient décrits se 
    retrouvent dans la nouvelle catégorie «Troubles sexuels», qui inclut aussi la variance de genre sous l’intitulé «Trouble de l’identité sexuelle», en ordre alphabétique après les troubles alimentaires. Les définitions restent identiques à celles du DSM III, mais la «
    transsexualité» y occupe une position plus centrale. 

    Le concept «transgenre» commence à être usité entre la publication du DSM III (1980) et du DSM IV (1994) , ce que le DSM IV (1994) traduit sous l’appellation «Autres troubles de l’identité sexuelle». Dans le DSM IV (1994), la catégorie «Troubles sexuels» est rebaptisée «Troubles sexuels et de l’identité sexuelle». La sous-section intitulée «Troubles de l’identité sexuelle» est remplacée par le terme «Trouble de l’identité sexuelle» au singulier. Le terme «transsexualité
    » est supprimé. Le principal changement réside dans la reclassification du trouble de l’identité 
    de genre comme étant un trouble sexuel plutôt que psychologique. Il arrive immédiatement après le «Voyeurisme» et les «Perversions» dans la catégorie «Troubles sexuels et de l’identité sexuelle». Le DSM IV-TR (2000) parle toujours de «Trouble de l’identité de genre chez les adolescents et les adultes» (302.85) dans la section «Troubles sexuels et d’identité de genre
    », sous-section «Troubles de l’identité de genre». 

    A titre de comparaison, signalons que la CIM-10 (2007) mentionne le trouble d’identité de genre dans la catégorie «Troubles mentaux et du comportement (F00-F99)», sous-catégorie «Troubles de la personnalité et du comportement chez l’adulte (F60-F69)» .

    Les GID Reform Advocatess’opposent à la terminologie «Troubles de l’identité de genre
    ». Le DSM-IV-TR (2000) souligne l’identité et l’expression intergenre en tant que source d’un trouble mental, et non la détresse engendrée par la dysphorie de genre. C’est justement cette focalisation que les GID Reform Advocates jugent problématique. Comme l’APA n’établit aucune distinction entre la diversité de genre et le malaise dû au genre, elle a miné la nécessité médicale du traitement de réassignation sexuelle pour les personnes transsexuelles qui en ont besoin.

    En effet, la dysphorie de genre n’est pas explicitement classifiée comme une condition médicale 
    susceptible d’être traitée, de sorte que les interventions chirurgicales remédiant au malaise sont aisément considérées comme de la chirurgie cosmétique par les assureurs, les instances publiques et les employeurs.

    Les GID Reform Advocatesformulent, à cet égard, un argument récurrent dans les discussions relatives à la suppression ou non des GID des systèmes de classification : la crainte d’une perte de l’accès au traitement (et surtout aux opérations coûteuses) en l’absence d’une classification officielle des GID. 
    source:igvm-iefh

     




    Vous devez être membre pour poster un message.