1. Introduction : Ici nous allons décrire les principaux traits de cette douleur, de ce mal être intérieur et de cette blessure intérieure, que ressentent souvent le transsexuel, éventuellement en l'abordant par des exemples concrets.
Sinon, nous devons aussi remettre en cause certaines idées reçues. On affirment souvent que les transsexuels à vocations masculines se débouillent mieux et sont mieux intégrés dans la société, que leurs homologues à vocation féminine.
Or les témoignages de ceux à vocations masculines, que l'auteur de ce texte a pu récolté est que souvent avant leur transformation, il affirment ne pas avoir du tout vécu ("on ne vit pas", "si je ne m'étais pas transformé, on ne sait ce que je serais devenu", "à la longue je me serais peut-être suicidé" etc ...).
Beaucoup ne regrettent absolument pas leur transformations (dans les 2 sens), sans qu'on puisse détecter en eux tout signe de fanatisme (de rigidité mentale, de biographie stéréotypée et arrangée pour se conforter dans l'idée qu'ils avaient eu raison d'entreprendre cela). La plupart ne peuvent expliquer la cause de leur problème et le plus souvent l'accepte, à défaut d'explication. Tous recherchent une explication. Tous auraient aimés être fille ou garçon normales, sans problème.
2. Douleurs de l'enfance : Beaucoup de parents ne prennent pas souvent au sérieux le problème de leur enfant, au départ. C'est une lubie, cela lui passera. Tu ne penses pas que tu t'écoutes ? etc...
2.1. Enfants à vocation féminine : L'enfant est souvent très doux, soumis, délicat, sensible, gracieux, tendre, mignon, débordant d'affection (ayant un grand besoin d'être câliné, consolé, d'être dorloté, protégé) ... Il aime les robes, jouer à la poupée (aime danser). Il déteste les bagarres et la violence. L'enfant paraît fragile, pleure facilement. S'il reçoit l'affection (parfois énorme) qu'il demande, il est sage comme une image, obéissant, attentionné.
Il aime la propreté, la mode (les vêtements de ses copines et de sa mère), le maquillage (ce n'est pas seulement simplement par jeux). Il est coquet et aime les bijoux.
Son attitude est plus ou moins acceptée par ses parents.
Certains par complaisance ou naïveté (ou faible quotient intellectuel) l'accepte.
Mais l'enfant rencontre vite à l'école des brimades de la part de ses camarades masculins (surtout dans les écoles ou collèges de garçon, non mixte) :
gonzesse !!! pédé ... tapette, fillette, mauviette (et les enfants sont redoutables).
Il est souvent la tête de turc de ses camarades pendant toute sa jeunesse. (Ce qui peut le convaincre de plus en plus qu'il doit se transformer et ne plus rien à faire avec le monde mâle).
Il a vite une peur de plus en plus grande de l'école. Apparaît ensuite de plus en plus des phobies scolaires (il ne veut plus aller à l'école...) puis d'autres phobies plus ou moins associées (peur de la nuit, ...), provoquant retards ou échecs scolaires, peuvent nécessiter un passage chez le psychiatre. Il est angoissé.
D'autres parents ne l'acceptent pas et envoie leur enfant chez le psychiatre. Là tout dépend du psychiatre et de l'attitude des parents, reproche, culpabilisation ou non. S'il on doit reproche continuellement à l'enfant d'être ce qu'il est, il devient angoissé, ou peut devenir paranoïaque... Il peut s'enfermer sur lui-même, voir sombrer dans la schizophrénie (selon sa fragilité intérieure). Et il peut devenir angoissé, avec l'impression de perdre pied, par le fait d'être pris comme un malade mental, en étant obligé d'aller voir un psy.
L'enfant n'avouera jamais son secret intérieur et sa conviction d'être ou désirer d'être de l'autre sexe, dans le cas de parents hostiles à son égard.
Il sait "instinctivement" que cela sera considéré comme anormal, alors que lui même sent son sentiment comme naturel (sans reproche, pur, beau ...).
Sa douleur est une incompréhension : pourquoi l'empêche t'on d'être comme il est ou ce qu'il rêve être (petite fille avec de belles robes) ? Il supporte mal la suspicion dont il fait l'objet et cela le blesse.
Sinon se parents peuvent ne jamais lui laisser de répits. Ils le considère comme faible. Il se substitueront à sa volonté, décideront pour lui, "puisque tu ne sais rien faire (de bien)". Il l'assisteront en permanence en lui faisant régulièrement le reproche.
Le père (ou les parents) pourra/pourront le battre, l'orientant involontaire vers une transsexualité secondaire ambiguë, voire perverse (automutilation, désir d'être dominé de façon excessive, à tout prix, sans qu'il soit pourtant en fait masochiste ..., obsession sexuelle).
Il sera éventuellement traité de raté par l'un ou les 2 parents, "tu es un raté, tu ne sera toujours qu'un raté". "Tu nous fait honte !!!", "qu'est ce qu'on a mérité au ciel d'avoir un enfant comme toi", "on a pas mérité cela" ... ("je ne fais pas de différence entre cette serpillière et toi", témoignage d'un transsexuel sur l'attitude profondément méprisante de sa belle-mère qui profitait de sa soumission et de sa serviabilité). Il est fautif en tout, et les parents ont honte en raison de leur préoccupation du regard social (et donc s'en prennent encore plus à leur "fils").
L'enfant sera continuellement dévalorisé. Et ses blessures se renforçant, peuvent le convaincre qu'il n'a rien à faire dans son sexe d'assignation qui n'est pas le vrai vécu intérieurement et le sien.
Adolescent, le transsexuel vrai aura besoin de s'habiller en fille et de se maquiller, mais il le fera que très rarement, toujours en cachette, en l'absence de ses parents, (avec les habits de sa mère). Il vivra dans l'angoisse d'être découvert. Le moment où le secret a été percé (suite à une indiscrétion, imprudence) est toujours un grand drame familial. La famille alors changera d'attitude, deviendra suspicieuse, et le considérera comme malade mental. On surveillera plus le moindre de ses faits et gestes, on soupçonnera que l'enfant est homosexuel (ce qui ne fait en général jamais plaisir aux parents). La séparation définitive de l'enfant avec ses parents (le rejet des parents évoluant vers le rejet définitif) peut commencer progressivement, à partir de ce moment.
Le transsexuel ne peut comprendre pourquoi sa douleur, son problème n'est pas pris au sérieux souvent minimisée, dévalorisée, surtout par le milieu psychiatrique, dont il attendait beaucoup et qu'il pensait qu'il l'aiderait sincèrement et compatirait ou comprendrait son problème.
(alors que ce dernier, qui devait l'aider, le rejette en fait ou fait preuve de suspicion).
La douleur est d'autant plus grande que souvent pour faire plaisir à l'ordre social et à ses parents, il a fait des efforts sans résultat pour avoir l'attitude du sexe de son état civil (devancer l'appel, faire des travaux virils _ camionneurs ..._ , être rugbyman, se dépasser dans les compétitions sportives, professionnellement, jouer au macho .... avec les filles s'il peut).
S'il commence sa transformation il est souvent rejeté sans appel par ses parents : "tu n'est plus notre fils", "on ne te connaît plus", "tu ne dois plus te présenter ici, ne revient plus jamais, quel honte, ton attitude est un scandale (ne revient ni aux mariages, ni aux enterrements jamais)".... Il en veut beaucoup à sa famille de ce rejet, mais ne peut se défendre contre (il se laisse aller à la frustration ou y résiste, ou se laisse aller au découragement).
Il accepte finalement son état et un statu inférieur et dévalorisé, qu'est la possession de l'état, dévalorisant et dévalorisé, de femme.
Dans le cas d'une tentative de suicide grave, les parents peuvent alors parfois radicalement changer d'attitude.
2.2. Enfants à vocation masculine : L'enfant se sent comme un petit garçon. Il aime se battre, faire le coup de point. Ce qui est vu comme une attitude assez anormale par les parents.
L'enfant n'aime pas les robes et les poupées. Il n'aiment que les habits de garçon _ jean's_ plus fait pour se battre, tomber par terre, se salir et qui lui permettent de se dépenser plus.
L'enfant est plein d'énergie. Il a naturelle un côté protecteur avec ses autres camarades. Il a horreur de paraître faible ou de montrer qu'il peut pleurer.
Il est souvent attiré, au niveau objet amoureux, par les filles et se considère comme un garçon par rapport à elles. Il aime les conquérir.
Plus tard on dira qu'elle a mauvais genre, qu'elle est agressive, mauvaise ou qu'elle risque de corrompre d'autres jeunes filles. Elle est mis en quarantaine ou exclus du collège. On la prend pour une lesbienne et est traitée comme telle.
Il y a un conflit permanent, entre l'enfant et ses parents, fatiguant, usant à la longue, le plus souvent sur le sujet de son habillement (refus par l'enfant de porter la robe considérée comme un travestissement le ridiculisant).
3. Douleurs du stade adulte
3.1. Adultes à vocation féminine : Le transsexuel adulte, par son attitude, peut être sujet aux persécutions professionnelles, qui peuvent l'obliger à quitter son emploi ou à démissionner et ensuite à vivoter dans de petits emplois exploité et peu en rapport à sa compétence et ses qualités professionnelles (même si elles sont excellentes). Sa vie professionnelle, ses aspirations et ses compétences sont le plus souvent gachés.
Il peut être sujet à des réflexions, commentaires cachés ou bien sonores. "Ce n'est pas un pédé celui-là"... "tu n'est pas un pédé par hasard ?!" ...
S'il veut aller jusqu'au bout de son aspiration, en s'habillant en femme, on peut lui demander de démission en raison de trouble à l'ordre public ou trouble des collègue intolérants au sein de l'entreprise (tout dépend du degré d'évolution et du niveau culturel, de l'ouverture, du milieu dans lequel évolue le transsexuel).
Au niveau des contrôles policiers et aux frontières, il peut être retenu longtemps et soumis à quelques humiliations ou traitements ou commentaires vexatoires.
S'il prend le parti de ne jamais se transformer, il restera le plus souvent un être effacé, mal dans sa peau mal adopté, triste.
Adulte, même transformé, avec le changement d'état civil, la douleur continue par son apparence n'est pas crédible (physique de "fores des halles", armoire à glace, très masculin, doigts larges, forts) du fait qu'elle est remarquée, repérée ou reconnue et moquée.
Sa sexualité est difficile et douloureuse. Il a parfois l'impression de se forcer à se violer soit même pour être un homme sexuellement. Il est souvent laché par les femmes qui le considère comme un malade mental de vouloir s'offrir comme une femme. La conséquence est que sa sexualité devient pauvre et n'a plus de désir, ou n'éprouve aucun plaisir.
3.2. Adultes à vocation Masculine : En général leur apparence transformée est crédible (sauf cas rare de personne de très petite taille).
Mais l'absence de changement d'état civil pousse aux réflexions.
3.3. Douleurs des adultes des deux sexes : Souvent, face au psychiatre, il y a l'impression désagréable de constater que le psychiatre semble constamment douter de votre parole, de votre discours, de chercher en vous la schizophrénie cachée, la perturbation psychologique.
Souvent, au départ, son attitude part avec un a priori négatif à votre égard, attitude souvent aussi faite de pitié, de commisération condescendante, voir hautaine, souveraine. On a l'impression qu'il pense "le pauvre, il s'écoute ....". Le transsexuel n'est souvent pas pris au sérieux, ou /et comme un sujet hypocondriaque. Souvent le transsexuel ne comprend pas que cette attitude ne provient que du type de formation scientifique du psychiatre, le conditionnant vers un scepticisme très poussé, où l'on ne croit que difficilement dès le départ, tout discours du patient.
Ce qui est dur pour le transsexuel, c'est en voulant être honnête avec lui-même, d'avoir à affronter le fait de devenir un réprouvé, pour la vie et de constater, son impuissance à pouvoir lutter contre l'idée générale diffusée, dans la société, que la transsexualité a mauvais genre. Il est très difficile d'avoir à se cacher toute sa vie, socialement et à vivre constamment dans un double jeux.
Il y a des blessures mineures auxquelles les transsexuels se sont habitués : méthodes par chocs des psychiatres, impossibilité d'être comme personne considérée, interlocuteur valable et crédible, lors d'une discussion médicale (sur les causes etc...) avec le médecin psychiatre (seul ce dernier détient l'autorité, le pouvoir médical, la "vérité"), être utilisés pour le fond de commerce de certains psychiatres (qui ne se préoccupe ni d'aider le transsexuel à faire le point, à analyser son problème, à guérir sa blessure, ni de tenir compte de sa situation financière).
4. Conclusion Etre transsexuel n'est pas un choix. On ne choisit pas d'être transsexuel. On essaye toujours dans la vie, de trouver plus ou moins bien sa position d'équilibre. Pour le transsexuel sa position est plus difficile à trouver, puisqu'elle est mal acceptée ou rejetée.
En France on ferme pratiquement toute les portes au nom de principes forts discutables. Par exemple on parle de risque de contamination par l'exemple, alors que dans les pays où elle a été légalisée, on n'a pas observé une augmentation notable des candidats.
Secundo on parle de gens fragiles, déviant ou perturbé, qui pourraient être tentés.
Or ces cas sont extrêmement rares et voire illusoires. Et on faire souffrir ou "payer" des transsexuels, pour et à cause d'un très petit nombre voire inexistant de personnes perverses, très perturbées (dont l'existence relève souvent d'une sorte de lubie obsessionnelle de certains psychiatres) semble totalement injuste et injustifié. Les transsexuels ne font aucun mal à la société et ce ne sont pas un risque.
Les craintes ou la "répression" du changement de sexe (par le statu hors la loi des transsexuels et les difficultés de changement d'état civils) sont en totale disproportion avec les faits.
Le fait de changer de rôle sexuel reste une question de choix personnel et intime, même si elle paraît étrange à certains. Elle ne remet nullement en cause la compétence, le potentiel d'une personne, et qu'elle ne crée aucune gène ou dangers sociaux.
Il y a des questions pourlesquels la justice a un pouvoir discrétionnaire excessif. Il est question dont normalement elle ne devrait aucunement se mêler et dont il faudrait lui retirer le pouvoir de se mêler (changement de sexe, de nom _ cela devrait un simple démarche administrative).
On peut aussi considérer ce phénomène peut-être aussi comme contribuant à la diversité sociale et humaine (donc à l'originalité et à la richesse de la société).
Il y a certaines choses qui peuvent être justifiées, comme la lenteur de la période de suivi médical avec mise à l'épreuve (2,5 à 3 ans), qui permet de mesurer la motivation du candidat et de le guérir éventuellement, d'autres ne le sont pas.
Certains refus _ médicaux ou judiciaires _ sont disproportionnés par rapport l'importance du phénomène, au risque de gâcher ou de briser la vie de quelqu'un, empêcher son épanouissement, sa réalisation (en la faisant vivre la personne dans l'angoisse, la peur, la tristesse, la dissimulation perpétuelle) etc...
Combien de transsexuel, sont au chômage, bien que transformés, à cause des difficulté de changement d'état civil en France (prix à payer : 12 000 F pour les experts. Ces même experts sont eux-mêmes des experts en transsexualité et suivent ces patients et les connaissent bien, et ont eux même émis le diagnostic de transsexualité vraie auparavant. Comment peuvent-ils prendre encore, sans honte, 4000 F à leur patient pour les ré expertiser de nouveau ?). combien de transsexuels à cause de ce chômage sont en danger de prostitution et/ou subissent des galères sans nombre, une bonne partie de leur vie ?!!!!
On déplore l'exclusion mais on génère sciemment l'exclusion pour les transsexuels.
Ce qui veut dire que même si l'on ne dit pas ouvertement, on cherche à faire disparaître les transsexuels, en les marginalisant, en ne leur donnant pas droit de cité, en leur accordant aucune reconnaissance (à leur statu, dignité ...). On ne prend pas encore la légitimité de leur revendication ou de leur authentique douleur (comme l'ont fait les nazis avec les israëlites).
Or cette politique est totalement illusoire. Il y aura toujours des transsexuels (leur étude que c'est un phénomène mondial et ayant toujours existé à toute époque, au XIX°, au XVII°, dans l'antiquité etc... _ Avant l'apparition de la chirurgie des années 50, on parlait pas de transsexuels mais seulement de travestis...).
Même si on en découvrait la cause, on ne pourra pas suivre toutes les grossesses du monde, pour éviter l'apparition des transsexuels (un cas sur 30 000 à 40 000 individus).
Par ailleurs, vouloir faire changer les transsexuels, c'est comme si l'on voulait changer leur personnalité profonde, et les condamner au suicide ou se renier eux-mêmes. Là encore c'est une politique illusoire (nous ne cesserons pas de répetter que ceux sont des personnes qui raisonnent normalement).
5. Annexes : quelques témoignages :
1) Témoignages durant l'émission "Bas les Masques" du Vendredi 16/2/96 à 22h30 de France 2 : "Transsexuels : je suis né dans la peau d'un autre"
Camille :C'était tellement puissant.
Je voulais accepter le corps que j'avais, mais ce n'est pas vivable. On pleure ...
Diane :Les relations sexuelles étaient difficiles. C'étaient surtout des relations affectives et de tendresse.
J'avais l'impression de me violer dans ces relations. J'ai eu la joie d'avoir des enfants, mais la frustration de ne pas avoir pu les faire moi-même.
J'ai tenter d'exorciser le mal, de changer mon mental (mais ce n'est pas possible).
J'ai fait une psychothérapie de 87 à 90.
Mais ce n'est pas facile de s'accepter. Pas facile de passer d'un costume 3 pièces à un vêtement féminin. Mais je voulais aller jusqu'au bout.
Frédéric :J'ai essayé de faire comme les autres filles. Ca été catastrophique, pénible. C'était un refus total.
Si le plaisir avait disparu, je l'aurais quand même fait, .... et même s'il avait eu un risque d'échec complet.
On ne peut pas changer le cerveau, donc on change le corps.
Bernadette(ancien directeur d'une société de vente de matériel médical radiologique et de scanners).
... Je préfère être prostituée transsexuelle, que vivre la situation d'avant. En tant qu'homme j'étais totalement refoulée.
Pascaline :Je pensais souvent au suicide....
Je suis sûre de moi, aucune crainte et aucun doute.
Je l'aurais fait, si on me l'avais refusé. Je n'avais même pas peur de la mort....
Je suis une énigme.
Si quelqu'un en trouvait la cause, il serait immédiatement prix Nobel.
2) Lettre d'une jeune américaine de 19 ans envoyée au professeur Xia Taosai du Centre de Recherche en Chirurgie Plastique de l'hôpital n°3 de l'Université de Médecine de Pékin :(citée dans CDT, N°2/15 Juillet/Août, 1995, page 22).
"...Je vous supplie de me croire, ,je ne suis pas une malade mentale. C'est sans doute le Seigneur qui m'a joué un mauvais tour en me donnant un corps de femme. Dès ma plus tendre enfance, j'ai l'impression que ce sexe féminin ne m'appartient pas et ce malaise n'a fait que s'accentuer avec l'âge. Aujourd'hui je refuse de vivre un jour de plus dans cet enveloppe de femme. Venez à mon aide sauvez moi !".
Les spécialistes de la transsexualité reçoivent régulièrement des lettres de ce genre. Un livre sur ces lettres aurait été publié au Danemark par le professeur Hamburger de Copenhague.
source:
http://jardin.secret.pagesperso-orange.fr/EcritsScientifiques/GuideTranssexuel/DOULEUR.htm