• Pourquoi avoir tant attendu ....


    Dimanche 22 Janvier 2017 à 00:10
    zephylyne

    Pourquoi avoir tant attendu pour admettre mon transsexualisme

     

     
    Voici un texte que j’ai trouvé sur le net (lapsac.u-bordeaux2.fr) et qui expose bien les causes d’un retard de prise en charge de transsexualisme.

    Il y a aussi les transsexuelles qui ont rencontré des difficultés familiales ou psychologiques et qui ont oublié où refoulé leur identité. 

    Elles ne la retrouvent qu'après un travail sur elles-mêmes, un événement de vie (décès d'un proche, divorce, handicap, perte d'emploi...) ou un choc psychologique qui provoquent une remise en cause d'un fonctionnement devenu obsolète ou inadapté. 

    Une fois que la transsexuelle c’est retrouvée, elle a besoin qu'on ne perde pas de temps à revérifier ce qu'elle a fait en thérapie. Même quand le psychothérapeute, psychologue ou psychiatre a fait un certificat détaillé, le “psy” de l'équipe médicale hospitalière n'a pas confiance, il ne prendra pas son téléphone pour en discuter avec le collègue.
    Pourquoi ignorer l'intérêt du patient? 

    Nombre de personnes font souvent des tentatives variées pour assumer leur corps et leur sexe, comme faire un sport ou un métier typique du sexe d'assignation à la naissance, essayer des relations sexuelles hétérosexuelles et homosexuelles, fonder une famille en se mariant et en ayant des enfants. Beaucoup se plongent dans le travail ou dans les études afin de ne plus penser. Ces tentatives se soldent toujours par un échec. 

    Ces transsexuelles ne font que repousser l'échéance, c'est comme reculer pour mieux sauter. Mais ces tentatives restent utiles, voire nécessaires à bon nombre de personnes. Cela leur permet de se conforter si nécessaire dans leur sentiment identitaire. Cela est aussi dû au fait que ce questionnement ne peut pas être posé pendant l'enfance quand il est présent. 

    Malheureusement, il n'y a toujours pas de possibilité de consultation spécialisée sur ce sujet dédiée aux enfants et aux adolescents. Les juges et les éducateurs commencent à peine à intégrer l'homosexualité comme cause de problèmes sociaux-éducatifs, ils n'ont toujours pas inclus la transidentité. Les jeunes dans ces situations ne peuvent pas en parler, ils craignent de se retrouver hospitalisés en psychiatrie et sous traitement neurochimique fort.



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